jeudi 13 décembre 2007

2ème Meeting à Dallas (Texas)

Mes Chers amis,

Merci, merci du fond du coeur d’être venus si nombreux ce soir. Merci de votre soutien, merci de votre enthousiasme. Quand je vous vois si nombreux comme hier à Des Moines en Iowa, je sais qu’il y a encore au fond de notre « cher et vieux pays » une force, une énergie qui ne demande qu’à se mobiliser pour que l’Amérique surmonte les difficultés innombrables dans lesquelles elle se débat aujourd’hui.

Quand je vous vois, je sais que l’amour de l’Amérique est si grand dans le coeur de tant d’Américains que l’espérance ne peut pas mourir. Quand je vous vois, je sais que l’Amérique a encore tant à dire au monde que sa voix ne peut pas s’éteindre.

L’heure du choix approche. Ce choix, tous les Américains le sentent bien, sera décisif pour chacun d’entre nous, décisif pour notre avenir et pour celui de nos enfants, décisif pour l’Amérique.

Car aujourd’hui, et depuis le 11 septembre 2001 nous sommes en guerre contre la terreur. L’Irak serait un « bourbier », selon certaines personnes. Le chiffre des morts américains au combat se situe autour de 400. Une police et une armée irakienne sont en cours de formation et leurs membres constituent désormais les principales victimes, avec les civils irakiens innocents. L’Irak a vu la chute rapide d’un dictateur abject, lié au terrorisme international, assassin de millions de membres de son propre peuple. L’Irak a pris le chemin de la décence. Des attentats terroristes effroyables s’y déroulent encore car les islamistes fanatiques et les dictateurs de la région savent que la stabilité en Irak signifierait que l’heure de leur propre disparition est venue. Les attentats sont effroyables parce que c’est une lutte à mort pour les islamistes et les dictateurs.

Quand on ne veut pas affronter la barbarie parce qu’on a peur d’elle, on ferme les yeux, on bouche ses oreilles et on dit n’importe quoi. Bush affronte la barbarie. Il ne pratique pas l’usage injustifié de la force. Il rebâtit avec un grand courage un ordre international nouveau et prépare un monde plus sûr pour la démocratie et la liberté. Moi, je souhaite continuer ce combat noble.

Bush aurait « menti », nous dit-on encore. À moins de ne s’informer qu’auprès des gauchistes de CNN, c’est une affirmation qui ne tient pas. Ce qui est en cause, à la rigueur, c’est la qualité des informations transmises par l’ensemble des services secrets occidentaux. Nul n’a jamais douté, en dehors des membres stipendiés de son fan club, que le régime irakien faisait tout pour se doter d’armes de destruction massive. Le premier rapport de David Kay fait état, en détails, de ces programmes et souligne qu’une fois l’embargo levé, ceux-ci auraient été pleinement opérationnels en quelques mois. Bush a déclaré que s’il fallait attendre que le danger se matérialise pleinement « nous aurions attendu trop longtemps », et il dit vrai.

Que reproche-t-on à Bush ? Le « culte de la force ». Peut-on comprendre que le monde occidental est au cœur d’une guerre qui lui a été déclarée par des ennemis aussi implacables que les nazis et les Soviétiques autrefois ? Peut-on comprendre que face à des ennemis totalitaires et fanatiques, il n’y a pas d’autre issue que gagner ou se soumettre.

Une immense soif de liberté et de démocratie se dissémine peu à peu dans une part croissante du monde musulman. La bataille pour le cœur de l’islam et pour l’émergence de démocraties libérales dans le monde musulman ne cesse de gagner du terrain. Les djihadistes savent plus que jamais que l’Irak est vraisemblablement leur ultime champ de bataille. Ils peuvent nuire, tuer : comme les chiens enragés, ils restent dangereux. Mais leur sort est désormais scellé. Ils ne représentent pas une alternative, mais une impasse.

La stabilisation de l’Irak va venir. Elle est en train de naître sous les yeux de qui sait voir en les Irakiens des êtres humains respectables.

Quand l’Irak libre sera complètement stabilisé, les Irakiens sauront à qui dire merci. Ils sauront aussi à qui ne pas dire merci. On s’apercevra alors qu’un Irak libre constitue une force d’inspiration ou de déstabilisation dans tout le monde sunnite : en Syrie par exemple. On comprendra que le monde shiite est lui-même confronté à une mutation majeure : la voix dominante n’y est plus celle des islamistes iraniens, religieux ou non. Elle est celle du quiétisme et de la séparation du religieux et du politique qu’incarne Ali al Sistani. Et les infectes vociférations antisémites d’Ahmadinejad ne sont pas une preuve de sérénité chez les tyrans de Téhéran.

Dans peu d’années, la recomposition démocratique du Proche-Orient sera chose faite.

Mes chers amis, tous ensemble, si vous le voulez, forts de nos valeurs, forts de notre histoire, une fois encore nous éclairerons pour tous les hommes le chemin de l’avenir.

God Bless you and God Bless America !

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